Entre ''Yuma'' et des ''journalistes''...une vidéo devient virale
En marge d'un concert réussi des deux artistes, lundi soir à Sfax, Sabrine Jenhani et Ramy Zoghlami se sont rendus à un point de presse, avec 30 minutes de retard. Chose qui semble avoir dérangé, de manière démesurée, les journalistes qui les attendaient.
Une vidéo du duo musical "Yuma" interrogé de manière inappropriée par des journalistes devient virale.
En marge d'un concert réussi des deux artistes, lundi soir à Sfax, Sabrine Jenhani et Ramy Zoghlami se sont rendus à un point de presse, avec 30 minutes de retard. Chose qui semble avoir dérangé, de manière démesurée, les journalistes qui les attendaient.
"Avez-vous décidé de ne pas faire de déclarations à la presse?", "Ne voulez-vous pas tenir un point de presse?", Ce sont les questions, posées avec un ton accusateur, auxquelles le duo musical de Yuma devait répondre dans la foulée.
La chanteuse Sabrine Jenhani a expliqué qu'ils avaient besoin de se reposer après s'être donnés à fond sur scène, afin d'offrir une performance à la hauteur des attentes du public, face à une insistance inexpliquée de la part de son interlocuteur, au sujet dudit retard.
C'est uniquement quand l'une des journalistes a demandé, de manière désobligeante, aux deux artistes de répondre à ses questions: "Moi je pose les questions et vous, vous répondez!", que le duo a décidé de partir, sans ajouter un mot.
- Un malentendu
Le directeur du festival international de Sfax, Farhat Braiek, est intervenu, mardi soir, sur les ondes de Mosaïque FM, dans l'émission Corniche, précisant qu'il s'agissait d'un malentendu.
"Le duo Yuma a décidé de se rendre au point de presse avec une demie heure de retard, ce qui a laissé croire les journalistes que les artistes ne voulaient pas leur accorder de déclarations", a-t-il expliqué.
Et d'ajouter: "La conférence de presse est obligatoire, avec une coordination préalable avec le bureau de presse du festival, pour tous les artistes qui ont la liberté de choisir de la tenir avant ou après le concert".
Le directeur du festival a également fait savoir qu'il n'était pas responsable du type ni de la qualité des questions des journalistes qui appartiennent chacun à une structure médiatique déterminée.